ATOMIC CITY / HÉRITAGE
La région de Hanford (Wash, USA) est la plus contaminée au monde après Tchernobyl. Les milliers d’armes atomiques construites à la hâte durant la Seconde Guerre Mondiale et la Guerre Froide ont généré une quantité de déchets radioactifs sans commune mesure.
La prouesse technologique d’aujourd’hui consiste à traiter ces déchets pour les rendre plus sûrs. La dépollution de Hanford est classée « priorité nationale » par le gouvernement. Une tâche à haut risque dont les conséquences sur la santé poussent certaines victimes à préserver une vigie citoyenne.
Pendant ce temps, le réacteur B de Hanford qui a produit le plutonium de la bombe de Nagasaki a été classé monument historique en 2008.

Le site de Hanford est sélectionné dans les années 40 pour devenir un vaste complexe nucléaire de production de plutonium. Idéalement placé, proche d’un désert et traversé par le fleuve Columbia, le site fait partie du « Projet Manhattan » et abrite le tout premier réacteur B qui produira du plutonium de qualité militaire. Neuf réacteurs y seront construits durant la Guerre Froide. Aujourd’hui, l’héritage militaro-industriel en fait le plus grand site de stockage de déchets nucléaires au monde. Il est également le plus grand chantier de décontamination et de démantèlement qui mobilise 11 000 employés. Ce site est contrôlé par le département à l’Énergie des États-Unis (DoE).

Le site de Hanford est sélectionné dans les années 40 pour devenir un vaste complexe nucléaire de production de plutonium. Idéalement placé, proche d’un désert et traversé par le fleuve Columbia, le site fait partie du « Projet Manhattan » et abrite le tout premier réacteur B qui produira du plutonium de qualité militaire. Neuf réacteurs y seront construits durant la Guerre Froide. Aujourd’hui, l’héritage militaro-industriel en fait le plus grand site de stockage de déchets nucléaires au monde. Il est également le plus grand chantier de décontamination et de démantèlement qui mobilise 11 000 employés. Ce site est contrôlé par le département à l’Énergie des États-Unis (DoE).

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